Agriculture biologique : une faim de phosphore
Selon Arvalis Institut du végétal, les apports minéraux et organiques en phosphore ne compensent plus les exportations dues aux récoltes. La situation est plus problématique en agriculture biologique où la correction est moins aisée qu’en conventionnel.
Une assurance chiffre d’affaires pour le blé, le colza et le maïs grain
Proposé en option à l’assurance récoltes, le contrat garantit un niveau de chiffre d’affaires, contre une baisse due à un aléa climatique, à une baisse de prix ou à toute combinaison des deux évènements.
Le lait au pied de la montagne
Une étude de FranceAgriMer et de l’Institut de l’élevage pointe les faiblesses de la filière lait dans le bassin laitier du Massif Central. La montée en gamme via des signes de qualité s’impose afin de préserver le potentiel de production, un enjeu primordial pour l’économie du territoire.
GrassMan en stores, fourrages en stock…
L’application GrassMan développée par l’Institut de l’élevage a vocation à accroître la productivité et la qualité des prairies, moyennant un abonnement de 49 € par an. La version 1 cible l’agronomie en attendant la gestion du pâturage et d’autres fonctionnalités.
Les grandes lignes de la réforme de la fiscalité agricole
La réforme de la fiscalité agricole qui figurera dans le projet de loi de Finances 2019, acte le renforcement du dispositif d’épargne de précaution, destiné à contrebalancer les méfaits des aléas. L’exonération de cotisations patronales pour les travailleurs saisonniers est supprimée. Des compensations sont à l’étude. Les points forts du projet.
Des sondes connectées pour veiller au grain
Des sondes thermométriques connectées permettent de contrôler le stockage à distance et d’optimiser la ventilation des grains. Une assurance à bon compte, qui s’applique aussi aux fourrages.
Reine Mathilde, un programme référence pour le lait bio
En Normandie, l’Institut de l’élevage coordonne le programme Reine Mathilde dont l’objectif est de faire croître l’autonomie alimentaire des élevages laitiers bio. Principaux enseignements.
Élevage laitier : le changement climatique, un défi fourrager et zootechnique
Si le changement climatique pose la question de l’affouragement, le stress thermique vécu par les vaches laitières préoccupe aussi les éleveurs. Non sans raison : les incidences zootechniques du réchauffement sont plus fortes que les impacts agronomiques, en grande partie contournables.
Un distributeur sur trois engagé dans les Certificats d’économie de produits phytosanitaires (CEPP)
Les distributeurs de produits phytosanitaires ont l’obligation de mettre en avant des solutions alternatives à l’usage des produits phytosanitaires. L’objectif est de réduire de 20 % de l’usage des produits phytosanitaires d’ici à 2021, comparativement à la période 2011-2015.
Le biocontrôle plafonne à 5 % du marché des produits phytosanitaires
Si l’usage des produits de biocontrôle progresse au rythme de 25 % par an en France, il reste cantonné à 5 % du marché de la protection des plantes. L’International Biocontrol Manufacturers Association (IBMA) vise un taux de 15 % à l’horizon 2025, moyennant plusieurs leviers d’action.