La production française de truffes peine à satisfaire la demande intérieure, comblée par des importations en provenance d’Espagne. Dans le cadre des états généraux de l’alimentation, la filière s’est fixée une feuille de route visant à planter environ 1 200 hectares de nouvelles truffières chaque année.

Appliquée à l’agroalimentaire, la blockchain, une base infalsifiable de données numériques, permet au consommateur de visualiser la chaîne de production d’une denrée alimentaire au moyen de son smartphone. Illustration avec les volailles fermières d’Auvergne et la filière qualité Carrefour.

Une rémunération plus juste des producteurs, une montée en gamme des produits alimentaires et la réduction des inégalités d’accès à une alimentation saine et durable sont les trois axes d’un projet de loi, attendu d’ici à juin 2018.

L’effet de seuil par saturation des sols, la permanence des pluies et l’aggravation de la vulnérabilité par l’urbanisation sont à l’origine des inondations. L’agriculture n’est pas le problème, mais une partie de la solution, selon l’Académie d’agriculture de France.

Le plan de filière établi par l’interprofession bétail et viande Interbev mise sur la contractualisation pour réorienter une partie de la valeur en amont. Le Pacte pour un engagement sociétal donne des gages du point de vue des pratiques et des enjeux environnementaux.

Arvalis Institut du végétal a mesuré auprès de 30 exploitations agricoles l’impact financier de la mécanisation partagée. Résultat ? Une chute de 40 % du capital investi et de 30 % des charges annuelles.

Sous l’impulsion de l’industrie du luxe, la maroquinerie made in France est un patrimoine national rayonnant à travers le monde. Mais les industriels restent en quête de cuirs qualitatifs, pas forcément disponibles en France.

La permaculture consiste à produire des denrées alimentaires sur de petites surfaces, avec une sobriété de moyens, en s’inspirant des écosystèmes naturels. Sa durabilité est démontrée par l’Institut national de la recherche agronomique (Inra).

Mandaté par plusieurs ministères, l’Inra a inventorié les stratégies alternatives à l’emploi de l’herbicide glyphosate. La transition est possible moyennant du temps pour adapter les systèmes culturaux. Mais l’impact économique n’est pas renseigné et, aujourd’hui, un million d’hectares n’ont pas de solution de remplacement.

La Commission des comptes de l’agriculture nationale fait le constat d’une amélioration pour les filières végétales et animales, se traduisant par une hausse de 22,2 % du revenu moyen par actif non salarié. Par contre, l’excédent commercial poursuit son érosion.