Le réemploi des bouteilles en verre a des vertus économiques et écologiques. Plusieurs opérateurs tentent de réamorcer la pratique. Les consommateurs y sont favorables mais des défis logistiques restent à surmonter.

Les interprofessions réunies au sein du Comité national des interprofessions des vins à appellation d’origine et à indication géographique (Cniv) ont souhaité mieux appréhender le phénomène de déconsommation de vin par les Français. L’étude dégage des voies de reconquête.

Malgré la mise œuvre des aides à la distillation et au stockage privé de vin, la filière vitivinicole demeure sans visibilité sur ses marchés export, notamment aux États-Unis.

La filière a vu son activité progresser de 4 % en 2019. Des nuages se profilent sur l’exercice 2021, davantage que sur celui en cours. À quelques réserves près, la profession accueille plutôt favorablement un récent rapport sur l’avenir de la forêt française.

Depuis leur entrée en vigueur le 18 octobre 2019, les sanctions américaines contre les vins français ont entraîné une chute de 35 % des exportations de vins tranquilles outre-Atlantique, selon la profession. À ce rythme, la filière tirera un trait sur 415 millions d’euros sur un an.

Outre les systèmes anti-dérive, le dispositif d’aide pour changer de pulvérisateur cible également des matériels se substituant à l’usage de produits phytosanitaires. Le taux de 30 % ou 40 % s’applique à un plafond de dépenses de 40 000 €. Le dispositif est ouvert jusqu’au 31 décembre 2020, dans la limite de 30 millions d’euros de crédits disponibles.

La filière ne s’estime pas capable de répondre à une demande massive d’outils interceps, l’alternative la plus en vue pour se substituer au glyphosate sur le rang. L’appropriation par les viticulteurs du désherbage non chimique sur le rang est un autre écueil.

Les travaux de l’Institut français de la vigne et du vin montrent que si certaines alternatives aux herbicides et notamment au glyphosate sont possibles, voire performantes, elles ne sont pas sans conséquences techniques et économiques sur les exploitations.

La pandémie de Codid-19 a très fortement malmené le concept d’œnotourisme. Atout France, l’agence nationale de développement touristique, analyse ses conséquences et les conditions de retour à la normale.

Une étude conduite par cinq pays européens dont la France a démontré que le phytoplasme associé à la flavescence dorée est bien originaire et endémique des aulnes européens. La variabilité épidémique des souches va permettre de mieux évaluer le risque et ainsi de mieux raisonner les stratégies locales de lutte.