L’année 2016 inaugure le nouveau dispositif européen de gestion des surfaces viticoles, caractérisé par un droit à la croissance de 1 % par an pour chaque État membre. FranceAgriMer dresse le bilan des demandes et autorisations délivrées.

Le chiffre d’affaires des exportations de vins et spiritueux atteint 5,3 milliards d’euros. Les spiritueux ainsi que les vins mousseux progressent plus fortement que la moyenne, au détriment des vins tranquilles structurellement pénalisés par une baisse récurrente des volumes, selon la FEVS.

La transpiration nocturne n’a pas d’effet physiologique mais gaspille une partie de la réserve en eau de la vigne. C’est ce qu’ont démontré l’Inra et SupAgro, pointant une nouvelle piste d’adaptation au changement climatique.

Avec moins de 20 % du vignoble assuré, la greffe du contrat socle n’a pas pris en 2016, au grand désespoir des professionnels et des victimes des aléas subis en 2016.

Fruit d’enquêtes réalisées par de nombreux organismes scientifiques et techniques, un recueil de pratiques observées en viticulture biologique recense sous forme de fiches les pratiques innovantes mises en œuvre chez les viticulteurs biologiques.

Le Comité national de l’Institut national de l'origine et de la qualité (Inao) s’est prononcé sur plusieurs évolutions du Volume complémentaire individuel (VCI) destiné à compenser les déficits quantitatifs et qualitatifs des millésimes. L’une d’elles concerne les appellations situées au sommet de la hiérarchie.

Des variétés inédites issues de croisements résistent efficacement au mildiou et à l’oïdium. Face à des risques de contournement, la prudence est de mise. Une prudence qui, étonnamment, confine à la réticence en France.

Selon la Cour des comptes, le poids culturel, social et économique induit une trop grande tolérance à l’égard de l’alcool, pénalisant la mise en œuvre de politiques publiques de santé et de sécurité. La Cour des comptes formule 11 recommandations pour lutter contre la consommation nocive.

Les demandes d’autorisations de plantations de vins sans indication géographique sont marginales. Contractualisation avec les négociants et compétitivité constituent deux prérequis au développement de la catégorie largement déficitaire en France.

Impulsée par la réglementation sinon appelée par la société, la réduction des intrants fait l’objet d’une prise de conscience grandissante au sein de la filière. De nombreuses solutions s’esquissent et laissent augurer des progrès significatifs dans les années à venir.