Les exonérations de cotisations sociales et le dispositif de distillation représentent une enveloppe de 240 millions d’euros, soit la moitié des attentes de la filière viticole. Des premiers signes de faiblesse apparaissent à l’export.

La consommation de vin rosé, en croissance constante, est soutenue par ses pouvoirs évocateurs : plaisir, art de vivre, convivialité, partage, en bref le « cool », incarné par la génération des Millenials. Qui plus est, le rosé, ce n’est plus seulement l’été, mais dès qu’il fait beau ou que le moment est bon.

Ternoveo, filiale du groupe coopératif Advitam, vient de démarrer la plantation de parcelles de chardonnay dans les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme et de l’Aisne. En 2025, le vignoble, labellisé Haute valeur environnementale (HVE), devrait totaliser 200 hectares répartis entre une centaine de producteurs.

Avec la fermeture de ses principaux débouchés que sont l’export, les cafés, les hôtels, les restaurants, sans oublier l’export et l’œnotourisme, la filière tente d’activer plusieurs leviers pour surmonter le tarissement aussi brutal qu’inédit des ventes de vins et spiritueux, induit par l’épidémie de coronavirus.

Selon une étude, les ventes sur internet progressent au rythme de 7 %. La concurrence engendre une concentration des acteurs tandis que les coûts logistiques rendent les frontières entre les canaux de distribution de plus en plus floues et perméables.

Alors que les bars, pubs et restaurants sont fermés depuis le 14 mars au soir, les ventes d’alcool reculent en grande distribution. La pratique des apéros virtuels par écrans interposés demeure un épiphénomène.

L’épidémie de coronavirus coïncide avec le départ en végétation de la vigne. En ce début de printemps, les activités au vignoble sont relativement peu impactées. L’onde de choc économique, déjà perceptible, est encore insondable.

Les exportations de vins ont progressé en 2019 de 4,4 % pour atteindre 9,3 milliards d’euros. Une bouteille sur cinq prend la direction des États-Unis. Mais les conséquences de l’épidémie de coronavirus vont porter un coup d’arrêt aux records enregistrés l’année passée.

Mis au point par l’Institut français de la vigne et du vin (IFV), l’outil d’aide à la décision (OAD) DeciTrait combine différents types d’informations destinées à optimiser les stratégies de protection fongicide du vignoble.

L’'interprofession des vins du Val de Loire, InterLoire, a réalisé des simulations d’impact des Zones non traitées (ZNT) riverains, sur huit communes viticoles disséminées dans quatre départements. La perte d’exploitation sera supérieure à 10 % dans certaines communes.