Artificialisation, concentration, dérégulation : face aux trois menaces qui continuent inlassablement d’hypothéquer la maîtrise du foncier agricole, la Cour des comptes suggère de renforcer les outils de régulation actuels.

Alors que le progrès génétique est crédité d’un grain de rendement annuel compris entre 0,5 et 0,6 quintal par hectare par an, les rendements plafonnent depuis 20 ans. La faute au changement climatique, selon les chercheurs. Dans les années à venir, la génétique va poursuivre son œuvre de neutralisation de ses effets.

La certification Haute valeur environnementale (HVE) donne des gages en matière de préservation de la biodiversité et de réduction d’intrants. Une initiative française, soutenue par les filières et les pouvoirs publics et peut-être bientôt par l’Europe.

Un sapin naturel émet en moyenne 3,1 kg de CO2 lors de son cycle de vie contre 8,1 kg pour le sapin artificiel. La filière compte un peu moins de 150 producteurs, répartis dans 52 départements.

L’aire géographique de la châtaigne des Cévennes s’étend sur 1 500 hectares et concerne quelques centaines de producteurs, qui misent sur la nouvelle AOC pour valoriser leur production millénaire et conquérir de nouveaux marchés, en jouant sur la transition alimentaire.

Par la réduction de ses émissions et la séquestration de carbone dans les sols, l’agriculture dispose d’un potentiel de décarbonation qu’agriculteurs et éleveurs adoptant des bonnes pratiques environnementales, à l’échelle de leurs exploitations, peuvent commuer en espèces sonnantes et trébuchantes.

Le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis) anticipe une couverture de 95 % des besoins en bio d’ici à 2025 pour l’ensemble des espèces. Les régimes dérogatoires encore en vigueur pour certaines espèces prendront fin en 2035 au sein de l’Union européenne.

Selon le Comité national pour la promotion de l’œuf (CNPO), 53 % des poules pondeuses sont désormais élevées hors cage en France contre 37 % en 2017. Il s’établit à 65 % pour les œufs et à 35,6 % pour les ovoproduits.

Un tiers de l’enveloppe allouée à l’agriculture et à l’alimentation vise à accélérer la conversion de l’agriculture à l’agroécologie ; 250 millions d’euros sont réservés à l’amélioration de la biosécurité au sein des élevages et à la modernisation des abattoirs et autant pour l’acquisition de matériels innovants ; 100 millions d’euros sont destinés à la production de protéines végétales.

Originaire du Paraguay, la stévia renferme des molécules au pouvoir sucrant 300 fois plus élevé que celui du sucre. Elle pourrait se faire une place dans le paysage agricole français, en jouant sur la fibre de la durabilité, pour l’agriculture comme pour la santé publique. Premières sucrettes totalement françaises au Sud de la Loire.