5 mm, c’est le diamètre des grains de glace au-delà duquel les dégâts peuvent être importants sur la vigne.

© R.L – Uni-Médias – juillet 2022

20 %, c’est la surface du vignoble français converti ou en cours de conversion à l’agriculture biologique.

© R.L - Uni-Médias – juillet 2022

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a lancé une alerte concernant le risque d’introduction en France du scarabée japonais (Popillia japonica). Ce coléoptère originaire d’Asie a été détecté pour la première fois en Europe continentale en 2014, dans le nord de l’Italie (Piémont et Lombardie). Les foyers se sont étendus au Tessin suisse en 2017, puis à l’Émilie-Romagne en 2020. Du fait de sa nuisibilité importante pour les plantes hôtes, au nombre de 400 potentiellement menacées et des impacts économiques potentiels, le scarabée japonais est classé comme organisme de quarantaine prioritaire au sein de l’Union européenne (UE).

L’enjeu de la surveillance

Selon l’Anses, il est impossible d’empêcher l’entrée du scarabée en France : il peut à la fois voler au stade adulte (de fin mai à septembre) et avoir un comportement autostoppeur, c’est-à-dire qu’il peut être transporté sur n’importe quel support, pas uniquement sur les plantes dont il se nourrit. La stratégie consiste donc à détecter sa présence de façon précoce, notamment à l’aide de pièges équipés de leurres mixtes (combinaison de phéromones sexuelles et d'attractifs floraux). Chaque intervention dans les vignes est une occasion de repérer les insectes adultes (quelques individus à plus d’une centaine par cep) dès la fin mai et d’éventuels symptômes à partir de juin. Au stade adulte, les scarabées japonais colonisent les parties aériennes des végétaux et dévorent les tissus, entre les nervures foliaires, ne laissant qu’un squelette de feuille à l’aspect de dentelle. Sur la vigne, cela conduit à un dessèchement du feuillage et une défoliation. Ces dégâts sont surtout visibles à partir de juillet. Les adultes présentent un comportement grégaire en se regroupant sur la même plante pour s’alimenter. Ainsi, certaines plantes peuvent être complètement défoliées, tandis que leurs voisines sont pratiquement indemnes. En Italie, ce sont parfois plusieurs centaines de scarabées adultes qui sont observés par pied de vigne

Que faire en cas de détection ?

En cas de découverte ou même de simple suspicion, il faut prendre contact sans délai avec le Service régional de l’alimentation de la Direction régionale de l’alimentation de l’agriculture et de la forêt (SRAL). Le groupe de travail en charge de l’expertise recommande de délimiter une zone infestée. Celle-ci devra faire l’objet d’une surveillance renforcée et de l’utilisation combinée de plusieurs moyens de lutte, adaptés selon les disponibilités et les autorisations d’utilisation. Cela inclut le piégeage de masse, l’utilisation de produits phytopharmaceutiques de synthèse et la lutte biologique. De plus, des pratiques culturales ont aussi démontré leur efficacité dans la réduction des dégâts associés aux adultes et la survie des larves, telles que la réduction de l’irrigation en période de ponte ou le labour du sol à l’automne. Si de telles actions ne sont pas déployées dans les plus brefs délais après la détection du scarabée japonais, empêcher sa dissémination une fois établi sur le territoire risque d’être long, avec une faible chance de succès, estiment les experts. L’Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) est impliqué dans le programme européen IPM-Popillia ayant pour objet de contrôler l’invasion du ravageur.

Bon à savoir

400

C’est le nombre de plantes potentiellement menacées par le scarabée japonais, dont la vigne, le prunier, le pommier, le maïs, le soja, les haricots, les asperges ou encore des espèces forestières

© Raphaël Lecocq – Uni-Médias – juillet 2022

Il n’existe qu’un seul insecticide homologué en bio contre la cicadelle vectrice de la flavescence dorée, constitué de pyréthrines naturelles, le Pyrévert.

© R.L – Uni-Médias – juin 2022

1 euro, c’est le prix de la bouteille en fibre de lin à l’issue de l’industrialisation du process en 2024, contre 3 euros aujourd’hui.

© R.L – Uni-Médias – juin 2022

5 %, c’est la part maximale des Variétés d’intérêt à fin d’adaptation (Vifa), autorisée dans l’encépagement d’une exploitation.

© R.L – Uni-Médias – juin 2022

650 000, c’est le nombre d’emplois directs et indirects de la filière viti-vinicole, le premier employeur de toutes les filières agricoles.

© R.L – Uni-Médias – avril 2022

90 %, c’est la réduction d’emploi de fongicides autorisée par les variétés résistances au mildiou et à l’oïdium.

© R.L – Uni-Médias – avril 2022

+ 74,6 %, c’est la hausse des exportations enregistrée en Chine en 2021, deuxième destination mondiale des spiritueux français.

© R.L – Uni-Médias – avril 2022

44,3 %, c’est la progression, en valeur des vins exportés vers les États-Unis en 2021 selon la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS).

© R.L – Uni-Médias – mars 2022